10 bonnes raisons de sonder vos employé.e.s à propos de vos avantages sociaux
Je ne t’apprends rien : le monde du travail s’est passablement complexifié au cours des dernières...
Un titre au fond, qu’est-ce que ça change pour vrai?
Tu peux bien avoir le titre professionnel le plus prestigieux qui soit, si tu n’as pas à cœur la satisfaction de tes clients et que tu donnes un mauvais service, tu ne pourras pas te cacher derrière le vernis reluisant de ton titre très longtemps. Il y a d’excellents professionnels, conseillers, partenaires, directeurs et VP RH qui n’ont pas le titre de CRHA, et l’inverse est aussi vrai. Et c’est comme ça dans toutes les professions.
Mais dans ce cas, pourquoi on tient tant à mettre ces fameuses lettres au bout de notre nom? Je ne peux pas me prononcer pour les autres, mais je vais te dire pourquoi moi, j’ajoute ces lettres à mon nom quand je communique professionnellement :
La raison d’être de mon titre de CRHA, c’est mon besoin d’appartenance à un groupe. Je voulais continuer à faire partie du groupe auquel je m’identifie, qui est celui des professionnels en ressources humaines, tout simplement.
C’est le rôle que mon titre de conseiller agréé en avantages sociaux (C.A.A.S.) remplit. Je sais, il n’est pas très connu, ni particulièrement valorisé, mais pour moi, c’est un élément tangible qui traduit ma passion pour le domaine dans lequel j’évolue.
Mon rôle de conseiller me passionne et je le prends au sérieux. J’ai à cœur d’offrir le meilleur de moi-même, et s’il existe une formation dans mon domaine qui me permettra de m’améliorer, c’est certain que je vais vouloir la compléter.
Dans ma manière de voir les choses, je ne pouvais me dire que j’aspirais à être l’un des meilleurs de mon industrie, mais que je ne voulais pas me taper LA formation de pointe dans mon domaine. L’un n’allait pas sans l’autre dans ma tête.
Finalement, et le plus important, c’est que j’ai l’ambition d’être en constante évolution. C’est tout naturel pour moi d’être en perpétuelle remise en question (j’ai une coach depuis 5 ans 😉). Je suis toujours prêt à me faire challenger, à me remettre en question et à jeter un regard neuf sur mon domaine et ma pratique, comme j’aime le faire avec mes clients!
Tout dépend de ce que tu recherches. Si ton entreprise voit les avantages sociaux comme un ‘’mal nécessaire’’ un peu obligatoire à la rémunération et que votre principal objectif est d’offrir un bon programme en vous concentrant sur le contrôle des coûts, ce n’est pas nécessaire. Il y a de très bon.ne.s conseiller.ère.s sans titre qui ont à cœur les intérêts de leurs clients, sont consciencieux et donnent un excellent service. J’en connais pleins !
D’ailleurs, l’écrasante majorité des conseiller.ère.s n’ont aucun background en RH. Depuis 2001, c’est seulement 199 conseillers sur plusieurs milliers de conseiller en assurance collectives qui ont été autorisées à utiliser la désignation C.A.A.S. par la Chambre de la sécurité financière, et ce sont en moyenne seulement sept ou huit conseillers par année qui se voient décerner le titre de C.A.A.S.¹
Plusieurs conseiller.ère.s sans titre deviennent des spécialistes du « produit » beaucoup plus que de la raison d’être d’un programme d’avantages sociaux et c’est tout à fait correct. Par contre, leur pratique est surtout axée sur la tarification, l’optimisation fiscale et financière, les aspects administratifs et légaux, etc. Tous ces aspects sont importants, et tout conseiller qui se respecte devrait devenir compétent dans chacun d’eux. J’ai personnellement passé près de 10 ans à parfaire mon éducation sur ces questions.
Cependant, si les organisations mettent en place des programmes d’avantages sociaux, c’est avant tout parce qu’ils permettent l’atteinte de leurs objectifs d’affaires à travers l’attraction et la mobilisation des meilleurs talents. Bien sûr, on veut veiller au bien-être des employé.e.s, mais on cherche aussi à servir les intérêts de l’entreprise, on est d’accord? Et nombreuses sont les entreprises qui font aujourd’hui face à des défis d’attraction et de rétention de talents de plus en plus complexes. Les responsables RH se doivent alors de passer au niveau supérieur et ils ont besoin d’un.e conseiller.ère qui :
Ce n’est pas impossible que tu trouves ça chez un.e conseiller.ère sans titre, mais il n’y a pas de garantie. En faisant appel à un.e C.A.A.S., par contre, tu t’assures de travailler avec quelqu’un qui est sensibilisé et formé à ces questions et qui a une vision plus englobante des avantages sociaux. Tu t’offres une certaine tranquillité d’esprit, en quelque sorte!
Je pourrais te dire que c’est toujours mieux de travailler avec un C.A.A.S. comme moi 😉, mais la vérité, c’est que ça dépend de vos priorités dans l’élaboration de votre programme d’avantages sociaux. En étant clair sur ce point, tu sauras mieux quel type de professionnel est le plus à même de répondre à vos besoins.
¹Ces informations ont été fournies par la Chambre de la sécurité financière (2024).
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